53 -Pourquoi les Rosicruciens sont opposés à la peine capitale

Dépliants "Online" de The Rosicrucian Fellowship

Lewis Lawes, gouverneur de la prison de Sing sing, New York, est opposé à la peine de mort. Il a exposé, dans une petite brochure, les raisons pour lesquelles il est favorable à l'abolition de ce chatiment. " Comment, dit-il, expliquer le fait que divers comtés de l'état de New York n'avaient eu, pendant des années, de meurtriers à poursuivre, et que la première condamnation pour assassinat et l'exécution subséquente du coupable à Sing Sing aient été immédiatement suivies de plusieurs meurtres ? " L'occultiste connaît la raison pour laquelle semblable exécution entraîne une recrudescence d'actes meurtriers. Les faits réels lui sont connus et il lui est donc possible de fournir la solution du problème. La voici: Quand un criminel est exécuté, il perd simplement son corps physique, mais il demeure en possession de trois autres corps qu'il emporte dans le monde invisible: le corps vital ou éthérique, le corps du désir ou corps astral, le corps mental ou intellect. Il demeure généralement attaché à la terre pendant de nombreuses années, vivant dans l'atmosphère éthérique en contact étroit avec les humains ; il peut les influencer par suggestion, car il pense et raisonne exactement comme il le faisait dans son corps physique. En outre, le supplicié nourrit presque toujours, à l'égard de la société, des pensées de haine et de vengeance. Or, quand on pénètre dans le Monde du Désir, on ne conserve pas le contrôle que l'on avait ici sur ses pensées et ses émotions ; le cerveau n'est plus là pour amortir les vibrations hyperphysiques et servir en quelque sorte d'isolant contre l'influence parfois excessive des mondes invisibles. En entrant dans ce Monde, on peut être violemment secoué par de puissants courants émotionnels ; si l'on est animé de pensées haineuses, il est autant dire impossible de résister à la tentation de les réaliser. Il s'ensuit que le supplicié influence systématiquement des personnes faibles de volonté ou de mentalité, pour leur faire commettre des crimes de toute espèce, espérant ainsi satisfaire son désir de vengeance, surtout s'il réussit à atteindre ceux qui ont contribué à sa condamnation et à son exécution. Un criminel invisible de cette espèce constitue donc une menace des plus dangereuses, puisqu'il est capable de causer beaucoup plus de ravages qu'il ne le pouvait sur le plan physique. L'exécution des criminels est donc pure folie, car elle vient à l'encontre même dn but poursuivi. A la lumière des faits ésotériques, il apparait que la seule conduite logique à tenir est de reléguer les criminels dans des institutions où ils ne peuvent faire comparativement que peu de mal pendant leur existence terrestre et recevoir en plus quelque enseignement utile. De la sorte, quand le moment sera venu pour eux de se dépouiller de leur enveloppe physique de la manière ordinaire, leur volonté de représailles se sera, dans la plupart des cas, émoussée à un tel point que, selon toute probabilité, ils ne constitueront pas alors une menace invisible. Ces quelques aperçus nous donnent une raison psychologique de la plus haute importance pour l'abolition de la peine capitale; aucun argument satisfaisant ne peut lui être opposé. Les faits ésotériques prouvent que la peine de mort est un des plus grands générateurs de crimes ; quand ils seront plus largement connus, ce châtiment légal sera abandonné comme l'ont été les tortures de jadis (supplices du chevalet, de la roue, etc.. . . . )inhérentes à la brutalité ignorante des temps passés. Ceux qui connaissent ces faits occultes doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour disséminer cette connaissance. Ils aideront ainsi à la création d'un sentiment public qui aura pour résultat final le vote de lois abolissant la peine capitale.

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